Bonjour, et merci pour votre réponse. ça devient plus clair.
n+1= (p1^a1)× (p2^a2)...(pk^ak)= (q1^b1)×(q2^b2)...(qm^bm)
n+1= (p1^a1)× (p2^a2)...(pk^ak-1)×pk= (q1^b1)×(q2^b2)...(qm^bm-1)×qm
Lemme de gauss: on avait dit pk= qm
[(n+1)/pk]= (p1^a1)× (p2^a2)...(pk^ak-1)= (q1^b1)×(q2^b2)...(qm^bm-1)
unicité de [(n+1)/pk] car hypothèse de récurrence.
(p1^a1)× (p2^a2)...(pk^ak-1)= (
q1^b1)×(q2^b2)...(qm^bm-1) UNIQ (hypo r)
n+1=
(p1^a1)× (p2^a2)...(pk^ak-1)×
pk=
(q1^b1)×(q2^b2)...(qm^bm-1)×
qm UNIQUE car on a déjà montrer
pk=
qm.
C'est fini! le tour est joué: n+1 est unique. La récurrence s'achève normalement, mais il y a encore le sujet des exposants.
Venons en aux exposants:
Si αk = 1 alors βm = 1. En effet sinon qm diviserait l’un des pi
avec i ≠ k ce qui est absurde puisque qm = pk et les pi sont
premiers 2 à 2 distincts.
Si αk > 1 alors βm > 1. En effet sinon pk diviserait l’un des qi
avec i ≠ m ce qui est encore absurde car pk = qm et les qi
sont premiers distincts 2 à 2.
En fait, cette histoire d'exposant est trés logique. J'ai très bien compris ce raisonnement par l'absurde, mais quel est son objectif: montrer que les exposants sont strictement positif? (mais ceci peut être déjà une condition initiale: a1,a2,...ak et b1,b2,...,bm appartient à N*). Est-ce pour montrer l'unicité des exposants? [non car on a déjà montré et fini la récurrence: (p1^a1)× (p2^a2)...(pk^ak-1)= (q1^b1)×(q2^b2)...(qm^bm-1) donc ak-1=bm-1, donc ak= bm ]
En tout cas, je pense que j'ai compris pourquoi dire que (n+1)/pk a une décomposition unique (hypothèse de récurrence) permet de dire que n+1 a une décomposition unique: en fait on savait déjà que pk=qm. Mis en facteur on a aussi montrer l'unicité des autres pi et des qj avec leur exposants. Mais en fait, j'ai l'impression qu'on a pas démontré l'unicité des exposants de pk et qm, quoique si car ak-1= bm-1 .
Je vous cite:"Enfin, dans cette démonstration, nous n'avons pas la fréquence d'apparition des Pi vu qu'on ne considère à aucun moment que les facteurs premiers sont tous différents. Par conséquent, il faut recommencer si nous voulons vraiment démontrer la propriété énoncée car la propriété précise que les pi sont tous différent ce qu'on n'a pas démontré ici."
En fait, je pense que les conditions initiale sont mal posé, il faut être très précis dans l'énoncé de la propriété et il faudrait préciser toutes les conditions avant de se lancer dans la démo:
Théorème (énoncé approximatif): Tout entier n>ou=2 peut être écrit de façon unique comme produit de facteurs premiers.
L'énoncé est approximatif car il n'est pas si clair de savoir ce que signifie «unique» : on peut écrire 6=2×3=3×2 mais il faut évidemment considérer que c'est la même chose. Pour pouvoir comprendre voire utiliser le théorème, cet énoncé suffira bien ; mais pour le démontrer, il faut être plus précis.
Théorème (énoncé précis) Tout entier n>ou=2 peut être écrit comme produit de facteurs premiers et cette décomposition en facteurs premiers est unique. De plus, si on dispose de deux écritures
n=(p1^a1)× (p2^a2)...(pk^ak) et n=(q1^b1)×(q2^b2)...(qm^bm)
dans lesquelles k>ou=1, m>ou=1, les entiers p1<p2<..<pk et q1<q2<...<qm sont tous premiers et rangés en ordre croissant, les exposants a1,a2, ...,ak et b1,b2, ...,bm sont tous des entiers strictement positifs, alors ces deux écritures sont les mêmes au sens précis suivant : k=m et pour tout i avec
[1] inférieur ou égale à [i] inférieur ou égale à [k=m], pi=qi et ai=bi.
Avec cet énoncé plus précis, je pense que l'histoire des exposants sert à démontrer qu'ils sont strictement positifs. Mais cette histoire d'exposants est en plus dans la récurrence, est-ce ceci?
En résumé, javascript:emoticonp('
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