Bonsoir,
C'est remarquable en effet mais tu as bien trouvé l'idée générale de ce qu'on appelle des intégrales généralisées (ou presque).
En effet, dès que la fonction est continue l'intégrale à un sens sur l'intervalle où la fonction est continue. Alors que se passe-t-il lorsque l'intégrale est sur un domaine où l'une des deux bornes ne fait pas partie de l'intervalle de continuité?
Aparté: L'intégrale est en fait une fonction G (ensemble des fonction intégrable) --> R tel que pour tout f dans l'enseble des fonction intégrable on ait: G(f)=∫f
Volontairement, je ne mets pas de borne à l'intégrale.
Retour à l'idée:
Mais nous ce qui nous intéresse ce n'est pas cette fonction intégrale mais c'est plutôt la fonction suivante:
Pour une fonction f fixée, continue sur ]a,b], on définit la fonction H: ]a;b] ---> R tel que pour tout x dans ]a,b], on ait: H(x)=∫[x à b] F(x)
Ainsi, sur l'intégrale tel qu'on te l'a défini cette année existe sans problème vu que F est continue sur [x;b] pour tout x dans ]a;b].
Maintenant, s'il y a existence de la limite lorsque x tend vers a de H(x) pourquoi s'en priver?
D'où sous réserve d'existence d'une limite, nous avons donc étendu la définition de l'intégrale d'une fonction sur un domaine où la fonction n'est pas forcément continue au bord de l'intervalle considéré.
Comment rédiger cela?
Et bien, on écrit jamais Lim = ...= Lim .... car on ne sait absolument pas si toutes ses limites existes. En conséquence sur l'exemple, on prend A>0 et on considère l'intégrale entre A et b. Et seulement on passe à la limite lorsque A tend vers 0.
Et on peut même aller plus loin du coup, non? Que se passe-t-il lorsque a ou b sont égaux à l'infini? Et que se passe-t-il lorsque les deux bornes ne sont pas définies?
Bon courage!